Le produit a bien été ajouté à votre panier
Continuer Commander

paddles, tapettes

Le subtil mélange entre plaisir et châtiment

Avez-vous déjà mis ou reçu une fessée ? Cette pratique désormais populaire est pourtant une douce introduction au monde BDSM.

par page
Résultats 1 - 6 sur 13.
Résultats 1 - 6 sur 13.

Qu'est-ce que le paddle, autrement dit tapette en français ?


On dit paddle en anglais, en raison de sa pratique : le paddling. Mais en français, le mot courant est plutôt tapette. Il s'agit d'un accessoire issu de l'univers BDSM, utilisé pour fesser sa ou son partenaire. De diverses formes, matières et tailles, il s'emploie de bien des façons pour éveiller tous les sens et libérer les hormones du plaisir. De manière générale, cet objet ressemble à une spatule, dont l'embout sert à fouetter, doucement ou plus fermement, dans vos jeux de soumission et de domination. Il fait partie des accessoires les moins sévères, permettant ainsi une entrée en douceur dans le monde BDSM, bien qu'il demeure un petit plaisir même pour les plus chevronnés.

À quand remonte les pratiques du masochisme et de la fessée ?


La punition par la fessée, ou le spanking en anglais, existe depuis des centaines d'années. Des fouets consacrés au plaisir sexuel ont déjà été décrits dans une œuvre du XVe siècle, tandis que l'écrivain Leopold von Sacher-Masoch abordait la fessée et le fétichisme dans ses récits. En 1869, dans son livre Venus in Furs, il conte l'histoire d'un homme soumis qui trouve le plaisir dans la punition et le masochisme. Le Marquis de Sade, lui-même, était un adepte de ces pratiques, bien qu'à l'époque, le sujet fût encore tabou.
Désormais, la pratique du spanking est presque banalisée, tant la fessée est couramment employée pendant le sexe dit "vanille". Pourtant, il s'agit d'un premier pas dans le monde SM, et la tapette en est le second. Il ne faut pas oublier que la douleur libère des endorphines : une hormone de plaisir qui procure du bien-être et du plaisir, et nous sommes tous conçus de la même manière au niveau des neurotransmetteurs. Il est donc normal de ressentir du plaisir dans ces conditions ; le BDSM n'est qu'une affaire de goût, et chacun y trouve satisfaction à sa manière. Tant qu'il y a consentement entre les deux partis au sein des pratiques.

Comment utiliser la tapette ?

Son usage est très simple : le manche maintenu dans une main, il s'agit de fouetter une partie du corps de votre partenaire, à l'aide de l'embout. Une main ferme sur le manche donnera une tape sourde, mais une main souple fera claquer la matière sur la peau. Prenez exemple sur votre main pour comprendre comment manipuler cet accessoire.
Il est recommandé d'essayer l'objet et de vous entraîner avant toute première fois. Un coup mal porté pourrait blesser votre partenaire de la mauvaise des façons. Pour commencer, essayez sur votre propre cuisse pour sentir la matière, la force et le mouvement du paddle. Une fois que vous avez une idée de la sensation procurée, essayez sur un coussin rebondi.
À savoir qu'un coup léger produit une délicieuse claque, mais plus vous irez fort et sans répit, et plus la peau rougira voire présentera des ecchymoses. Assurez-vous avant toute chose des préférences de votre partenaire, établissez un safe word entre vous, puis testez ses limites progressivement. Vous pouvez toucher tout son corps : son fessier, son dos, ses jambes, ses bras, ses pieds, sa poitrine, son sexe... Et même l'intérieur des cuisses. Plus la peau est tendue à cet endroit, et plus le claquement se fera sentir. Attention toutefois à éviter les zones trop sensibles, voire dangereuses, comme la colonne vertébrale, le visage, le cou, les reins, le coccyx et toutes les articulations. Veillez à rester plus doux avec les organes génitaux, en fonction des demandes de votre partenaire, et préférez toujours le côté plat de la tapette plutôt que les bords.
Pour plus de sensations lors d'une pratique bondage, attachez une laisse ou un collier au cou de votre partenaire, ou bien du vôtre, sinon un bandeau sur ses yeux, et ligotez-le. Passez-lui les menottes ou essayez-vous au shibari pour exposer des parcelles de peau à fouetter et rendre l'expérience plus piquante. Le dominant peut également revêtir une cagoule pour une simulation dans le cadre d'un jeu de rôles, tandis que les plus adeptes de masochisme prendront du plaisir à se faire fouetter pendant qu'ils portent un ball strecher ou un cockring.

Comment choisir son paddle ?

Si la forme reste relativement la même, il suffit d'un changement de matière ou de poids pour que cela fasse toute la différence en termes de sensations. Gardez en tête que plus la tapette sera lourde, grande ou rigide, et plus ce sera bruyant : certaines et certains apprécient davantage le bruit. Un paddle petit, léger et flexible fouettera bien plus et cinglera la peau. C'est par ailleurs le meilleur moyen de la faire rougir.

Les différentes matières

Dans une boutique SM, de nombreuses matières sont mises en rayon. Les plus communes sont : le cuir, le silicone, le caoutchouc, le plastique, le bois et le bambou. Mais il en existe des plus solides, conseillées aux experts en paddling, à savoir en acrylique ou encore en acier inoxydable. Cette dernière matière est par ailleurs à tester sur un coussin avant de fouetter quelqu'un, au risque de le blesser.
Les paddles en cuir sont généralement les plus appréciés, pour leur aspect élégant et fétichiste, et la sensation douce sur la peau. Que le cuir soit rugueux ou lisse d'ailleurs, dans les deux cas le corps réagit. Les paddles en silicone, en caoutchouc et en plastique fouettent davantage et laissent plus facilement des marques, mais celles en bois sont plus épaisses et plus lourdes, donc par conséquent plus fermes.
Le cuir, au-delà du fétichisme qu'il inspire, est un textile noble qui reste agréable sur la peau. Essayez donc de caresser une zone de celle-ci avec votre tapette avant d'y apposer une claque.
Enfin, pour les amusements les plus softs, des paddles sont même recouverts de fausse fourrure pour étouffer le son et la douleur, mais ne garder que l'acte sur la peau.

Le choix du manche

Un manche fin, flexible et long apportera de la souplesse à vos fessées, tandis qu'un manche épais, lourd ou court donnera surtout de la force à vos coups. Certains manches sont larges et d'autres très fins : tout dépend de l'importance que vous accordez à la prise en main et de l'effet recherché. Mais sachez que celle-ci fera toute la différence dans votre quête mutuelle du plaisir, alors n'hésitez pas à vous tourner vers des accessoires SM confortables.

La taille

Votre tapette n'a pas besoin d'être gigantesque pour faire de l'effet. Au contraire, il suffit parfois d'un petit carré de cuir pour procurer un grand plaisir. Dans le cas de paddles souples, préférez un embout et un manche long. Pour les accessoires BDSM dans la même catégorie, comme la matraque et la badine, n'ayez pas peur de sélectionner des objets assez longs pour des mouvements amples. Si la canne, par exemple, est bien plus longue, elle inflige également des sentences plus douloureuses.

La forme et le design

Au-delà de la sensation procurée, la forme fait partie intégrante du jeu sexuel. Les boutiques BDSM proposent beaucoup de diversité. Il y a par exemple les tapettes à embout décoratif, en forme de cœur ou à motifs, ou bien des paddles à rivets qui entrent volontiers dans la sphère du fétichisme. Il y a également les mini paddles à transporter, qui s'accrochent à la ceinture par un mousqueton, afin de pouvoir infliger un délicieux châtiment à tout moment. Les tapettes doubles, quant à elles, sont conçues avec des embouts doublés pour apporter un coup de fouet à la fessée et multiplier par deux l'excitation. Le silicone a l'avantage de présenter régulièrement des textures en surface pour offrir des sensations inoubliables au moment de flatter la peau.

Les alternatives

Dans la catégorie du paddling, d'autres accessoires ont de quoi ravir les adeptes de BDSM. La badine par exemple est un accessoire SM composé de brins tressés, utilisée simplement en fouet ou repliée et maintenue par un anneau pour une flagellation plus cinglante. Réservée aux habitués voire aux professionnels, la badine, en cuir ou en latex la plupart du temps, est un accessoire sadomasochiste qui permet des punitions sévères et laisse des traces sur le corps.
La matraque, dans son cas, est un produit rigide souvent fabriqué en cuir ou en caoutchouc, présent dans toutes les boutiques Fetish. Elle est utilisée pour éduquer le soumis ou lors de jeux de rôles impliquant un policier.
La cravache, à défaut de dresser un cheval, s'utilise aussi énormément dans l'univers BDSM. Son petit embout cinglant permet plus de précision dans la pratique, que ce soit pour punir ou caresser des zones érogènes. Pour cela, le manche doit être bien rigide et la boucle à l'extrémité, bien souple.
Les martinets quant à eux, avec leurs longues lanières de cuir, font pleuvoir sur la peau une myriade de morsures divines. En cuir dur ou en daim, cet accessoire peut aussi bien procurer de doux mouvements sensuels que des punitions plus sévères. L'avantage des martinets est leur capacité à pouvoir infliger des sentences inoubliables, tout en rendant la pratique totalement sécurisée : en effet, les lanières ne feront jamais subir plus que des rougeurs sur la peau. Et ce, même si vous nouez chaque lanière pour administrer des coups plus rigoureux.

Le fouet est réservé aux professionnels, car des blessures sont vite arrivées. Toutefois, avec de l'entraînement, la pratique devient un véritable plaisir. Si le martinet est un fouet doux, le single-tail en revanche est dédié au châtiment. Tressé de 8 à 24 brins, cet accessoire ne se trouve pas facilement dans toutes les boutiques SM. Il faut compter plusieurs mois d'entraînement avant de pouvoir l'utiliser sur une personne, avec une moyenne de 2 heures d'essais par jour. Les maîtres possédant ce bijou du BDSM sont donc de véritables experts.
La canne, plus punitive, est un genre de badine en plus long et plus solide. Généralement, en rotin, cet accessoire est parfois recouvert de cuir ou de latex pour rendre les corrections cinglantes encore plus cuisantes.
Il existe de nombreuses alternatives, toutes plus sensuelles les unes que les autres. L'une d'elles conviendra forcément à vos pratiques, même si vous débutez dans l'univers SM.

La pratique BDSM en quelques mots

Renseignez-vous toujours sur les exigences de votre partenaire, rédigez un contrat oral ou écrit si nécessaire, et contribuez à votre plaisir mutuel en respectant le consentement établi. Le BDSM est une pratique saine et populaire qui ne sert qu'au développement des sens et du plaisir.